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L’équipe de neurochirurgie de la Clinique de l’Union participe à la publication d’une étude sur les biomarqueurs en IRM de la distribution des cellules souches tumorales au sein des glioblastomes (tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes, et les plus agressives).

https://www.mdpi.com/2072-6694/14/11/2803

 

Glioblastoma stem-like cells (GSCs) are known to be aggressive and radio-resistant and proliferate heterogeneously in preferred environments. Additionally, quantitative diffusion and perfusion MRI biomarkers provide insight into the tissue micro-environment. This study assessed the sensitivity of these imaging biomarkers to GSCs in the hyperintensities-FLAIR region, where relapses may occur. A total of 16 patients underwent an MRI session and biopsies were extracted to study the GSCs. In vivo and in vitro biomarkers were compared and both Apparent Diffusion Coefficient (ADC) and relative Cerebral Blood Volume (rCBV) MRI metrics were found to be good predictors of GSCs presence and aggressiveness.

Certains progestatifs utilisés dans des traitements hormonaux sont désormais identifiés comme augmentant le risque de méningiomes. Pour dépister ces tumeurs du cerveau la clinique de L’Union, près de Toulouse, a mis en place une filière dédiée.

Androcur, Lutényl, Lutéran. Ces trois progestatifs, assez largement prescrits (contraception, endométriose, fibromes utérins) sont désormais identifiés comme augmentant le risque de développer un méningiome. Ce risque peut être multiplié par 3, par 7 ou même par 12 selon le dosage et le temps de traitement (1). Le plus souvent bénin (non cancéreux), le méningiome est une tumeur qui se développe à partir des enveloppes du cerveau (les méninges). Il peut être à l’origine de troubles (maux de tête fréquents, troubles de la vision, du langage, de la mémoire, vertiges, paralysie) nécessitant une intervention chirurgicale lourde.

IRM en cas de symptômes

À l’été 2019, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a alerté de ce risque les patients sous Androcur – des femmes (traitement de l’hirsutisme, parfois contraception) mais aussi des hommes traités pour un cancer de la prostate ou des personnes transgenres en transition. Au mois de septembre prochain, ce sera au tour des personnes sous Lutényl, Lutéran ou leurs génériques. Les personnes concernées sont invitées à consulter leur médecin traitant qui pourra, s’il le juge nécessaire, leur prescrire une IRM (imagerie par résonance magnétique) de dépistage.

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« Proposer rapidement des rendez-vous sans créer de panique »

À la clinique de l’Union (groupe Ramsay), près de Toulouse, l’équipe de neurochirurgie a décidé de mettre en place un parcours spécifique pour ces patientes : consultation spécialiste, rendez-vous IRM, indication chirurgicale, suivi ou traitement). Le but est de proposer rapidement des rendez-vous et d’expliquer sans créer de panique.

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« La particularité de ces méningiomes c’est que, dans plus d’un tiers des cas, ils arrêtent de grossir voire régressent quand on arrête le traitement. Il n’est pas toujours nécessaire d’opérer. Nos équipes sont sensibilisées depuis de nombreuses années sur cette particularité hormonale et sur les décisions à prendre. Nous avons là une population de patients particuliers – majoritairement des femmes- chez qui il ne faut pas négliger l’impact psychologique de la découverte d’une tumeur intracrânienne et du sentiment de culpabilité lié à la prise d’un médicament. Notre équipe y travaille et déclare chaque cas à la pharmacovigilance pour alimenter les statistiques. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique qui concerne des dizaines voire des centaines de milliers de personnes. Pour agir sur le stress post-traumatique induit par la découverte d’une tumeur au cerveau. La première chose est de réduire le temps d’attente entre la réception de la lettre, d’éventuels symptômes, le rendez-vous IRM et la consultation avec un neurochirurgien, idéalement une quinzaine de jours », explique le Dr Martin Dupuy, neurochirurgien à la clinique de l’Union.

(1) Etude EPI-PHARE menée par l’Agence du médicament et l’Assurance maladie

 

Le Dr Martin Dupuy est neurochirurgien, spécialisé dans la base du crâne. Installé à la Clinique de l’Union depuis 2015, il revient sur le département de prise en charge des pathologies de la base du crâne, une structure unique parmi les établissements de santé privés de France.

Une expertise à chaque maillon de la chaîne

 

Le cerveau, protégé par la voûte crânienne, repose sur un plancher osseux, la base du crâne. Celui-ci est perforé à plusieurs endroits pour laisser passer des éléments neurologiques qui vont transmettre des informations du cerveau aux différentes parties du corps.

« Voilà le théâtre de nos actions, expose le Dr Dupuy. La base du crâne est relativement difficile d’accès. Habituellement, ce type de prise en charge est plutôt réservé aux hôpitaux universitaires. À la Clinique de l’Union, nous avons la chance de pouvoir proposer cette gamme de soins qui est historique et qui s’inscrit dans l’ADN de l’établissement. »

La base du crâne est une zone « frontière » où interviennent plusieurs spécialistes, dont les médecins oto-rhino-laryngologistes, les ophtalmologistes, les endocrinologues, les chirurgiens maxillo-faciaux, les oncologues, les neurochirurgiens, les radiologues ainsi que les anatomopathologistes.

 » Chaque maillon de la chaîne, du diagnostic au traitement, est composé d’un spécialiste référent dans son domaine effectuant des expertises très pointues. C’est ce qui fait notre force.  »

 

Un plateau technique de pointe

 

La réputation d’excellence que s’est forgée le département repose aussi sur un plateau technique rassemblant les dernières innovations technologiques. En outre, toutes les pathologies de la base du crâne peuvent être prises en charge au sein du département : tumeurs bénignes, cancers, pathologies hypophysaires ou traumatiques.

« Nous proposons aussi de la radiochirurgie, une technique qui permet de délivrer des doses de rayons avec une précision chirurgicale. Très peu de centres maîtrisent cette technique et possèdent la machine qui permet de la pratiquer », avance le Dr Dupuy. Pour la première fois en France, un partenariat public-privé a été scellé avec le CHU de Toulouse autour de cette prise en charge.

Au-delà de la prise en charge des patients, le département contribue également à des activités de recherche et d’enseignement.

 

Demande de prise de rendez vous :

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    Article

    le site AMAEVA :

    https://amavea.org/

    AMAVEA association de victimes de méningiomes (dont ceux dus à l’ANDROCUR et aux autres progestatifs)- Aide et soutien

    Qu’est-ce qu’un méningiome? 

    Méningiomes